Expression et Digestion avant tout !!! Le caca permet à tout le monde de s'exprimer. Nous Contacter : ducacapleinlabouche@yahoo.fr |
| | Talents Poétiques | |
| | Auteur | Message |
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Odious Hero Modérateur
Nombre de messages : 11 Date d'inscription : 04/05/2007
| Sujet: Talents Poétiques Dim 6 Mai - 13:55 | |
| En ce Dimanche d'éléction, va apparaître un nouveau présicaca. Hé oui, désormais votre fécalité va prendre un nouveau tournant. Me voilà seul...je vais donc exposer mes "talents poétiques" en matière digestive.
Purin Malin
Unis nous marchions, purin dans la main, Lorsque las nous étions, proche était la fin, Une seconde de plus et tout basculé, Par-terre s'étendait le repas fraichement digéré.
Rusé était l'astuce, pour éviter que l'on eusse, Ne serait-ce qu'une fois ramassé à la main, Un cadeau du ciel, tel une poupée-russe, Ce fameux, ce joyeux Purin Malin. | |
| | | Odious Caca Admin
Nombre de messages : 39 Localisation : Aux chiottes Date d'inscription : 04/05/2007
| Sujet: Re: Talents Poétiques Dim 6 Mai - 14:01 | |
| Ouaaaaaa!!!!! à moi:
Ode au caca
Il pousse, il pousse, Le caca; Il laisse paraître sa jolie frimousse Qui sera bientôt signe de joie.
Oui, Caca, je t'aime! Je ne peux vivre un jour sans toi, Sans ton visage qui n'est point blème Et les traces que tu laisses dans mes draps! | |
| | | Odious Caca Admin
Nombre de messages : 39 Localisation : Aux chiottes Date d'inscription : 04/05/2007
| Sujet: Re: Talents Poétiques Mer 23 Mai - 20:55 | |
| et voici un magnifique poème de Victor hugo (sisi, c'est véridique!):
L’ode au caca
Lorsqu’après un repas l’estomac vous tiraille, Que tout au fond de vous le haricot travaille… Qu’il est doux de penser que bientôt, pas très loin, Vous courrez prestement pour faire caca dans un coin. Qu’on est bien, accroupi, les coudes sur les cuisses, Tandis qu’environné d’une troupe de Suisses On exhibe au grand air l’hémisphère dodu Qui cache encore aux yeux le chef-d’œuvre attendu. Ami ! Il est, dit-on, un art en toute chose, Aussi bien à faire caca qu’à cultiver les roses. Or donc, pour opérer avec discernement, Gardez-vous qu’un papier ne vienne absurdement Lorsque l’œuvre est parfaite, écraser l’accessoire. Tss ! Tss ! Pas de papier si vous voulez m’en croire, Laissez aux constipés ce procédé piteux Qui gâche absolument un plaisir si juteux, Que le bout de l’index, seul, fasse cet office. Quand il aura touché trois fois votre orifice Qui vient de s’entrouvrir comme une tendre fleur, Il teindra votre doigt d’une étrange couleur. Ami, si vous voulez encor goûter des charmes, Sur la blanche muraille, esquissez quelques larmes. Et si, par aventure, abondant est l’extrait, De celle qui vous aimez vous ferez le portrait.
Victor Hugo
Normalement il dit "chi.." et pas "faire caca". Encore un coup de l'admin...
Dernière édition par le Mer 23 Mai - 21:29, édité 3 fois | |
| | | Odious Caca Admin
Nombre de messages : 39 Localisation : Aux chiottes Date d'inscription : 04/05/2007
| Sujet: Re: Talents Poétiques Mer 23 Mai - 21:00 | |
| Et voilà celui de Musset (attention, c'est très érotique!):
LES FILLES DE LOTH
Le vieux Loth ronflait au fond de sa caverne ; Assises à côté d'une pâle lanterne, Ses deux filles en pleurs se rappelaient tout bas Les plaisirs de Sodome et ne s'endormaient pas. L'aînée avait vingt ans, une figure altière, L'œil bleu et des cheveux rejetés en arrière, Des trésors sous sa robe et des doigts exercés... La plus jeune était blonde, avait seize ans passés, Des fruits s'arrondissaient sur sa blanche poitrine Et son poil frissonnait où l'esprit le devine ; Les yeux pleins de langueur et de timidité Cachait sous leurs cils d'or l'ardente volupté. Vierges ! Comprenez que deux filles à cet âge N'ont pas quitté Sodome avec leur pucelage. Elles avaient goûté le breuvage amoureux, Et leur soif insatiable avait fait des heureux, Jusqu'au jour redouté du divin châtiment, Leur vie entière fut détruite en un moment, Tous les hommes perdus, car il n'en restait pas Qui pussent désormais jouir de leurs appas ! D'où viendra la rosée à leur bouche altérée ? ... "Ne pleure pas ma sœur, ma sœur, que ton âme éplorée Retrouve quelque espoir. Tiens ! Déshabillons-nous, J'ai trouvé pour jouir, un moyen simple et doux." Ainsi parla l'aînée. Déboutonnant sa robe, Elle montre à sa sœur, avec un double globe Un ventre satiné qui se trouve en bas Par un petit triangle couvert de poils ras, Noirs comme de l'ébène, et doux comme de la soie, Sarah sourit, s'approche et écarte avec joie Les lèvres de la trousse, ainsi les vieux Hébreux Nommaient l'endroit charmant qui les rendait heureux. " Que faut-il faire Agass ? - Du bout de ton doigt rose, Chatouille-moi - J'y suis, attends que je me pose Pour que mon doux bouton s'érige sous ton doigt Et que j'écarte les cuisses comme toi. " Et sous leur main, servie d'une amoureuse ivresse, La symphyse se gonfle et palpite et se dresse. Enfin n'en pouvant plus et d'amour se pâmant, Agass donne à sa sœur un doux baiser d'amant. Mais celle-ci lui dit : " Faisons mieux, ma charmante Remplaçons notre doigt à la place amusante Par une langue agile ; et tu verras, ma sœur Que nos attouchements auront plus de douceur. Oui, sur ton petit ventre, attends que je me couche, Ta bouche sur mes lèvres, ton poil dans ma bouche Qu'une douce langue chatouille en l'excitant Notre bouton de rose encore tout palpitant. Que nos corps enlacés se tordent et se roulent, Que le jus de l'amour sur nos cuisses s'écoule. " Sitôt dit, sitôt fait, et bientôt ce doux jeu Arrose leur trésor d'un liquide onctueux. Mais ce sperme infécond ne rappelle les hommes Que de manière vague. " Ah ! Sottes que nous sommes, A quoi rêvons-nous donc quand on a ce qu'il nous faut : Notre père est bien vieux, mais il est encore chaud. Il peut bander encor quand les femmes sont belles, Bien heureux qu'il n'ait pas affaire à des pucelles. Mais il ne voudra pas, tant il est scrupuleux, Nous donner la bouteille où jadis toutes deux Avons puisé la vie,... où notre pauvre ère, Allait remplir ses fleurs, teindre son cratère. Tâchons de l'enivrer, il aime le bon vin, Et s'il veut nous baiser, sauvons le genre humain... " Chacune sur le chef portait un grand voile noir ; Loth avec sa lanterne, a demandé, hagard : " A qui sont ces tétons dont la blancheur rayonne ? Ces globes opalins, dont la pointe frissonne ? " Il jette sur Agass des regards polissons, Ecoute en soupirant les charmeuses chansons Qu'ensemble ont commencé ses filles toutes nues, Il croit être à Sodome et, sur ses propres filles Haletant de planter le bâton de famille, Il s'élance soudain. Agass l'avait prévu. Au ventre paternel, elle saisit tout nu Le membre recherché par l'ensemble des femmes S'aperçoit qu'il faut encore qu'elle l'enflamme, Et, pour mieux en jouir, elle roule à la main L'instrument qui doit féconder le genre humain. " J'enfanterai, dit-elle, et pour être plus sûre Adoptons pour jouir la meilleure posture. " Elle tombe à genoux, découvre son cul blanc ; Le vieux Loth inclinant la tête et s'approchant Voit le cul : Oh ! Jeune Femme ! Oh ! ma toute belle", Dit-il alors, jetant ses deux bras autour d'elle. Agass, poussant le cul, accroît le mouvement Car elle connaissait l'effet du frottement. Elle se sent mouiller. Aucune jouissance N'a pourtant assouvi sa brutale espérance. Un soupir la saisit ; elle porte la main Je ne sais où. " Tu n'es pas dans le bon chemin, C'est à recommencer ", dit-elle à son vieux père. Et l'ivrogne à nouveau recommence l'affaire ? En craignant de manquer, il se laisse guider A travers les replis qu'il devra féconder. Agass tressaille. Enfin tout son beau corps frissonne ; Les os ont craqué. Le père Loth s'en étonne " Qu'as-tu donc ? Mon enfant : va donc que je jouisse ! Si je m'en suis douté, que le ciel m'engloutisse ! " Dit le vieux Loth. Agass dit alors à sa sœur : " Viens goûter à ton tour la divine liqueur. " L'autre aussitôt s'approche et dans ses douces cuisses Elle montre à son père un doux nid de délices. Elle chatouille alors les couilles du taureau, Prend l'arme tout à coup et la met au fourreau. Entre ses blanches mains, saisit la vieille épée Pour la faire entrer plus grosse et mieux trempée. Enfin elle se pâme, laisse tomber ses bras, Le sceptre paternel inondant ses appas. " Gloire à Dieu " se dit-elle, " à présent j'ai conçu. " Loth, en se réveillant n'avait rien vu, ni su.
Alfred de Musset... | |
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